La basilique du Rosaire, je vous salue Marie.

20160424_120559 La basilique du Rosaire, je vous salue Marie.

 

Bonjour mes frères et soeurs,

J’aimerais raconter aujourd’hui une histoire extraordinaire concernant la basilique du Rosaire à Fatima avant de traiter les sujets plus sérieux. Comme vous le savez déjà l’Etoile du Berger a passé le weekend dernier en pèlerinage à Fatima et nous avons vécu des moments très bénis dans la paix du Seigneur. Je commence sans détour par l’histoire de la vision que j’ai eue lors de la visite à la basilique, car l’Esprit Saint m’a amené à la communiquer au groupe pendant la méditation à travers les prières.

Je me suis dirigé vers la basilique du Rosaire avec frère JM le lendemain matin de mon arrivée à Fatima. Je n’y suis pas allé directement le premier jour, car j’ai vécu des moments très mystérieux en m’égarant sur la place devant la basilique et finalement en allant m’enfermer seul pour l’adoration dans la chapelle du Saint Sacrement toute la journée pendant que mes amis pèlerins me cherchaient partout. Ils ont dîné sans moi et j’ai jeûné dans la prière solitaire. Alors, au réveil du deuxième jour, j’ai décidé d’aller directement à la basilique. J’y suis allé avec frère JM qui l’a déjà visité la veille, mais il a souhaité la visiter avec moi encore une fois.

20160424_120103 La basilique du Rosaire, je vous salue Marie.
J’ai vu d’abord un emblème du chapelet sculpté au milieu d’une disque ovale, entouré par le beau relief des roses au-dessus de la porte d’entrée en nous approchant de la basilique. Notre-dame de Fatima a donné son nom aux trois bergers comme Notre-Dame du Rosaire. Elle a demandé de réciter le chapelet tous les jours pour obtenir la paix pour le monde et la fin de la guerre. La présence d’une basilique consacrée au rosaire m’a touché profondément jusqu’au fond du cœur. L’emblème du chapelet me rappelait étrangement la couronne d’épines de Jésus. Une telle présence mariale ne me paraissait pas banale.

Le chapelet ne serait-il pas une autre couronne d’épines qui porte les gouttes du sang de Jésus autant que les larmes de la Vierge Marie, qui apportent le salut sur terre jusqu’au dernier jour du monde ? La basilique se situait au milieu de la colonnade en forme de demi-cercle. Celle-ci attribuait une grande beauté majestueuse à la basilique centrale. Cet ensemble architectural est l’œuvre d’António Lino et est composé de 200 colonnes et demi-colonnes, et de 14 autels. La Colonnade comprend un Chemin de Croix en céramique. Le chemin de croix se rejoint ainsi au rosaire en harmonie parfaite dans cette belle architecture qui accomplit la volonté de la Vierge Marie après ses apparitions en 1917.

La basilique de Notre-Dame du Rosaire de Fatima est édifiée à l’endroit même où les trois petits bergers jouaient à construire un petit mur en pierres. Ils virent à cet endroit un éclair soudain qui les a surpris et les a poussés à réunir le troupeau pour rentrer à la maison craignant la pluie. Le projet a été conçu par l’architecte Gerardus Samuel van Krieken et poursuivi par João Antunes. La première pierre a été bénie le 13 mai 1928 par l’archevêque d’Évora et sa consécration a eu lieu le 7 octobre 1953. Le titre de basilique lui a été accordé par Pie XII dans Luce Superna, du 11 novembre 1954. L’édifice mesure 70,5 mètres de long et 37 de large et a été construit entièrement avec de la pierre calcaire de la région, branco do mar.

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Frère JM a voulu voir le tombeau de la sœur Lucie, installé récemment à côté du tombeau de la petite fille bergère, Jacinthe, près de l’autel. Nous avons visité d’abord le tombeau du petit garçon berger, François, avant d’aller visiter les deux autres tombeaux. Comme leurs morts ont été prédites par la Vierge Marie, il y avait une ambiance de sainteté incroyablement présente autour de leurs tombeaux. C’était comme s’ils étaient tous encore vivants en priant à côté de l’autel en regardant Marie, mère de Dieu, couronnée des pénitences et de la rédemption de nos péchés par la miséricorde divine au Ciel. Une telle fraîcheur d’éternité de l’âme vaudrait mieux que le corps incorrompu par la grâce de la lumière divine. C’est là que nous comprenions la pérennité de l’âme humaine après la mort du corps.

Cela serait le cas en particulier pour toutes les âmes souffertes des enfants innocents. Nous avons tant de beauté consacrée des enfants encore aujourd’hui dans le monde. Ils sont envoyés au monde pour montrer la pureté de l’âme humaine, offerte à la souffrance comme petit Jésus dans son chemin de croix. Ainsi, tous les enfants innocents sont morts dans la guerre, dans la persécution et les crimes abominables de nos péchés en boucle d’enchaînement comme nous avons déjà fait à Jésus il y a plus de deux mille ans. La persécution continuera jusqu’au dernier jour de la gloire de notre Sauveur, Jésus-Christ.

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Nous sommes revenu au point de départ de la nef après avoir fini un tour des chapelles. Il y avait un bel écran de bronze doré en relief figurant la flagellation de Jésus dans une chapelle. Cette station de chemin de croix attira particulièrement mon attention. La scène de torture et d’humiliation était tellement horrible, mais Jésus baissait ses yeux vers les soldats avec un regard si pénétrant par sa miséricorde divine et son amour. Son corps y figurait robuste et glorieux malgré les tourments du mal pur. Nous devrions aussi persévérer dans les afflictions injustes et perverses des maux quotidiens qui parcheminent les plis de chagrin dans le cœur. Le Sacré Cœur de notre sauveur Jésus-Chris supporte toutes ces douleurs de la vie au fond de notre cœur. Jésus nous soutient et supporte la flagellation incessante des péchés des hommes pour nous sauver. Cette image m’a révélé le secret de la vie avec Jésus.

20160424_120714 La basilique du Rosaire, je vous salue Marie.
Exister est donc de subsister malgré la mortification par le mal qui vient sans cesse dans notre faiblesse. Tout cela nous pouvons le faire grâce à Jésus et par sa force divine à laquelle nous avons tous subjugué d’être chrétien dans la lois de l’Amour. Nous lui appartenons comme sarments de la vigne et notre force morale est due à la douceur de ce regard du Seigneur Jésus plein de miséricorde et autant solide comme un rempart de nouvel Jérusalem qu’il nous a promis. Je me suis rappelé ainsi du relief doré de la colombe avec un rameau d’olivier dans le bec, que j’ai longtemps contemplé sur le blason en forme d’hublot incrusté à la planche en marbre à côté de l’autel. Il signifiait le symbole de l’espoir et du salut final. Jésus sous les coups de flagellation humiliante se ressemblait étrangement à cette image de la colombe avec un rameau d’olivier. Jésus portait un espoir pour nous tous malgré toutes les tribulations de la terre et la colère de Dieu. Comme il est l’image même de la miséricorde divine !

Il est indivisible de Dieu qui est l’Amour, mais il est différent de Dieu qui punit les hommes par sa personnalité du père, décrite dans l’Ancien Testament. Le Nouveau Testament commence avec l’espoir que Jésus nous a apporté comme la colombe avec un rameau d’olivier à son bec. Dieu est ainsi miséricordieux et amour pur.

20160424_120457 La basilique du Rosaire, je vous salue Marie.

 

Je suis totalement émerveillé par la beauté sublime de l’intérieur de la basilique. Sa vue générale était une sorte de spectacle céleste que Marie dévoilerait sur les prières du rosaire. Les pèlerins circulaient pieusement dans les couloirs collatéraux et l’abside pleine de sainteté mariale. Les priants dans la nef étaient en train de réciter leur prière dans les supplices silencieux à l’aide de leur ange gardien invisible. J’ai voulu avoir la bénédiction du Seigneur pour voir Marie dans la vision contemplative. Elle me semblait nous observer du haut avec une présence permanente devant nous à l’intérieur de cette basilique. J’ai entendu un air de chorale très fine et légère. Une musique que je n’ai jamais entendu jusqu’alors.

La musique continuait de plus en plus forte et distincte à mes oreilles, mais il n’y avait pas de répétitions de la chorale nulle part dans la basilique. J’ai compris tout de suite que c’était l’Esprit Saint qui m’a touché tout d’un coup avec cette musique mystérieuse. J’ai voulu vérifier d’où venait cette musique en tournant la tête vers frère JM, mais j’étais tellement absorbé, ébloui que je n’ai pas voulu couper cette musique par distraction. Je suis resté debout avec les yeux fermés en écoutant cette musique si belle et j’ai commencé à contempler sur Marie de plus en plus en état d’extase profond. Marie m’est soudainement apparue dans la vision avec un spectacle grandiose de la colline de la Croix dans ma contemplation. (A suivre)
Amen,

Eden

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