La basilique du Rosaire, accueillir la neige pure de Marie.

 

20160423_201107 La basilique du Rosaire, accueillir la neige pure de Marie.
La basilique du Rosaire, Fatima

Bonjour mes frères et soeurs,

Le temps est merveilleux aujourd’hui pour ce dimanche du début de printemps. J’ai regardé une émission littéraire sur KTO après la messe solennelle à Saint-François-Xavier ce matin. Un avocat parisien septuagénaire a récemment sorti un livre chez Gallimard et il était en train de présenter sa rencontre avec la spiritualité de Charles de Foucauld. C’était intéressant de découvrir la personnalité de ce saint français du temps moderne. Sa spiritualité était basée sur le silence de Dieu pendant trente ans de la vie privée de Jésus qui n’était qu’une vie pauvre d’un charpentier du quartier sans prédication et sans miracles. Imaginons que Dieu était parmi nous pendant trente ans comme ouvrier de chantier ou livreur des meubles. Cela change notre vision sur Dieu aux termes de toute la théologie basée sur la vie officielle de Jésus. Nous apprenons ainsi la raison de la vie d’un grand saint qui a vécu une vie complètement anonyme sans histoire de miracles et sans avoir converti personne. Il a été sauvagement assassiné sans gloire et sans histoire au milieu d’un désert africain après dix ans de vie parmi les pauvres africains musulmans sans prétention d’aide ou sauveur des pauvres. Il a fait exactement ce que Jésus a fait parmi nous pendant trente ans de vie cachée dans l’humilité. Vivre sa vie. Un point final, c’était tout. Ni de la théologie académique ni du mouvement humanitaire de la mission chrétienne prétentieuse. Il était tout simplement un chrétien, mais jamais « christianiste » selon le terme de l’auteur.

Je vous raconte la suite de mon histoire de la basilique du Rosaire à Fatima. Je la raconte sans attendre rien au monde, sans prétention de convertir ou d’évangéliser le monde non chrétien. Je sais très bien que les gens ne m’écouteraient pas. Mais je continue à parler, à écrire, car si je garde le silence sur Jésus mon silence va aider à effacer le nom de Jésus et son histoire dans la société actuelle menacée par toutes les sortes de théorie maligne d’évolution scientifique mais en vrai terme alchimique du mal en France. Je fais ce que je dois faire face à toutes ces menaces négatives à ma place en tant que chrétien. Mais le devoir du chrétien consiste tout simplement à témoigner Jésus et à vivre son enseignement comme Charles de Foucauld a fait aussi pendant toute sa vie au milieu des musulmans. Je ne me plains pas donc, mais je vis la vie chrétienne avec toutes ses cents coups du monde.

J’étais dans la basilique du Rosaire à Fatima. Je suis entré dans la contemplation sur Marie, mère de Dieu en écoutant un air de musique mystérieuse qui n’était pas terrestre. Elle était inspirée par l’Esprit Saint. Je le sais maintenant, car ce n’était pas la première fois que la musique céleste m’est arrivée de cette façon, par cette action de l’Esprit Saint. Je prends des conseils de plusieurs prêtres catholiques qui me la confirment et même je suis allé m’inscrire à une formation jésuite pour apprendre les règles ignatiens du discernement très strict, reconnu officiellement par l’église catholique. Un prêtre qui a passé touts sa vie pour faire connaître au monde ces règles de Saint Ignace m’a confirmé sans hésiter une seule seconde que c’était l’Esprit Saint qui agissait sur moi. Je peux donc communiquer l’action de l’Esprit Saint avec la confirmation. Mais en fin du compte, je pense que je n’ai même pas besoin de le prouver. La vérité, il suffit de la dire tout simplement et c’est cela la puissance de la vérité. La vérité passe directement au cœur. La vérité seule a ce pouvoir. Je vais raconter maintenant la vision de Marie que j’ai eue pendant la contemplation.

Marie est apparue dans sa robe bleu foncé avec sa voile bleu foncé, étoilée par dissémination, à la différence de son image apparue en 1917 aux trois bergers. L’image du 1917 était réelle, mais la mienne reste comme vision claire dans la méditation. Elle était très belle et lumineuse. La bordure brodée de motif des étoiles dorées resplendissantes confinait la voile et la carpe intérieure autour du cou et qui descendait tout au long de sa taille du haut en bas à partie du cou en deux lignes éblouissante. Elle portait une croix lumineuse de la taille d’un bébé sur ses deux mains croisées au niveau de son ventre. La croix était tout droit et en forme de croix lorraine avec un petit bar horizontale supplémentaire en bas comme un pose pied. Elle ressemblait en fait à la croix grecque orthodoxe, mais le pose pied n’était pas incliné. Marie me regardait avec les yeux qui me donnait l’impression d’un astre du ciel, profonds, grands et calme. Elle avait l’air d’une vraie reine du Ciel avec toute sa majesté attribuée par Dieu. Elle voulait surtout diriger mon regard vers la croix qu’elle portait. Elle n’a prononcé aucun mot en gardant le silence tout au long de cette première apparition. Elle a disparu quelques minutes après.

J’ai vu par suite une longue queue des gens dirigeant vers la croix sur la colline. Cette queue immense serpentant des gens collés étroitement l’un à l’autre, montaient la colline vers la croix. J’ai vu par suite Jésus sur la croix. Il avait sa tête baissée vers le bas, presque abattue et son corps était très maigre, mais propre. Je ne voyais pas la trace du sang. Je voyais la couronne d’épines sur sa tête, mais la couronne brillait comme celle d’un roi. Je voyais la lumière qui s’échappait derrière son dos en s’éclatant sans cesse avec les rayons de lumière resplendissante et extrêmement puissante. Cette croix m’est apparue plusieurs fois dans les angles différents.

J’ai vu en même temps l’Esprit Saint en image de toute petite colombe qui s’envolait avec la lumière éblouissante qui s’étendait depuis son corps minuscule. Elle volait au-dessus de la croix et la croix a disparu après. Je voyais uniquement la colombe qui s’envolait et qui continuait à voler au-dessus de ma tête et ensuite vers le plafond du basilique quelque fois haut quelque fois très bas comme si j’aurais pu l’attraper avec mes bras. Son mouvement était tellement gracieuse et plein de sainteté qu’il me donnait une joie immense sans fin en le regardant. Je désirais rester longtemps avec la colombe. J’étais rempli de la paix surnaturelle et de la joie profonde qui purifiait totalement mon corps et esprit. Il y avait une lumière qui traversait mon corps du haut en bas sans cesse et je me suis réjoui de cette force éclairante et lumineuse. J’étais plein d’amour doux et saint. Marie est ensuite réapparue avec sa croix lorraine. Le mot Trinité m’est venu plusieurs fois dans mon esprit.

J’ai entendu comme une voix du Seigneur dans la contemplation sur le mot Trinité :

« Marie est une œuvre de la Trinité. Elle est le signe de la paix. « 

J’ai écouté par suite son explication sur la paix pendant une longue contemplation sur le sens de la paix :

« c’est à partir du sang de Jésus que la paix du Seigneur est arrivée au monde. Par son sang Jésus a obtenu le salut au monde ; lui qui a accompli la volonté du Père en toute chose. Marie vous invite à votre tour à accomplir la volonté du Christ :  »fait, tout ce qu’il vous dira ». Marie était toujours restée très liée à son fils ; elle gardait toutes ses paroles dans son cœur. Si vous accomplissez la volonté du Christ, vous accomplissez la volonté du Père. Jésus vient de la lignée de David, il est le prince de la paix. Par lui, Dieu donne la paix au monde. Avec Marie, vous accueillez cette paix. Marie veut que votre monde reçoive pleinement la paix. »

L’Esprit Saint m’a fait méditer par suite la parole de Jésus sur la croix.

« Femme, voici ton fils et voici ta mère. »

Il m’a expliqué cette parole dans la méditation :

« C’était aussi la mission de Jésus de lier l’humanité à Marie, sa mère. La paix vient de cette liaison entre l’humanité et Marie. La terre est liée au Ciel par cette liaison. La parole de Jésus sur la croix, voici ton fils et voici ta mère, est aussi importante que l’Eucharistie. Il faut relire la parole sur la croix et rétablir la liaison entre l’humanité et Marie pour la paix du monde. La naissance de Jésus par Marie signifie déjà la volonté de Dieu de lier l’humanité à Marie. »

Je n’avais pas très bien compris cette explication et je me demandais si cette parole venait vraiment de l’Esprit Saint ; car elle semblait idéaliser trop Marie. C’est comme si Marie a remplacé Jésus comme rédemptrice de la paix dans cette explication. Cette parole paraissait donner trop d’importance au rôle Marie. Je n’avais pas très bien compris cette logique qui m’a dépassé largement à la limite de mon raisonnement : Marie ne serait-elle pas une femme humble au service de Dieu comme nous tous ? J’ai donc continué cette méditation, et je me suis dit : Marie est la mère très Sainte que Dieu a préparée pour son Fils. Elle est la mère pleine de sollicitude, qui nous conduit à Jésus qui est le seul et unique Rédempteur de toute l’humanité.

L’Esprit Saint a ajouté une autre explication à mes questions toujours dans la contemplation sur Marie :

« Marie est une œuvre de Dieu. Elle est en fait l’œuvre ultime de la paix que Dieu a réalisé par sa Trinité. La Trinité existe pour réaliser la paix, la nouvelle alliance entre les hommes et Dieu. La nouvelle alliance est la réconciliation, la rédemption et la résurrection. C’est par Jésus que tout cela est possible. Dieu a créé Marie pour engendrer Jésus. Jésus et Dieu ont oeuvré ensemble pour lier Marie à l’humanité. Marie est devenue ainsi une œuvre sublime de Dieu. Marie est le signe de la paix et celui de l’amour de Dieu. Elle incarne la paix pour le monde et au Ciel. »

À propos de son titre comme la reine du Ciel, mère de Dieu, l’Esprit Saint m’a encore expliqué pendant la méditation :

 » Marie avait sa place au Ciel et elle est élevée à sa place après sa vie sur terre comme Jésus qui est descendu vivre son corps et sa place sur terre. Toutes les étoiles et les anges sont au service de Dieu ; et Marie est reine du Ciel par la grâce de Dieu après qu’elle est devenue mère de Dieu. Elle a été conçue pour cela. Elle a donné le chapelet au monde pour que le monde prie le rosaire. Toutes les prières sur terre se transforment en prière du Ciel par le chapelet. Quand les hommes prient en chapelet, ces prières personnelles et terrestres à la fin de chaque prière en chapelet sont remises à Sainte-Marie et elle fait les mêmes prières au Ciel chaque fois pour qu’elles deviennent celles du Ciel, venue d’elle. Dieu exauce la prière de Sainte-Marie en priorité avant toutes les autres prières que Je lui apportent.

C’est pour cela que Jésus a donné Marie comme mère à ses disciples. Les prières de ses disciples sont exaucées en priorité devant Dieu. Marie prie comme leur mère pour que leurs prières soient exaucées. La prière en chapelet vient de cette origine de loin avant qu’elle soit introduite par les saints. La parole de Jésus sur la croix, femme, voici ton fils et voici ta mère, c’est l’origine de la prière en chapelet. »

 

Je suis resté longtemps debout dans le silence. J’ai loué Dieu et j’ai prié Dieu notre père. J’ai rendu grâce à Dieu tout-puissant, notre Seigneur avec tout mon être qui tremblait comme un arbre qui poussait ses feuilles vertes à la brise du printemps, qui fleurissait à la pluie bénie de l’été et qui donnait les fruits au ciel bleu de Jésus. Gloire à Jésus, notre sauveur. Je serai dans tes prières même en hiver pour accueillir la neige pure de Marie qui me promet un autre printemps à l’éternité.

Amen,

Eden

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